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Spectacle vivant : association vs micro-entreprise
Ce livret est consacré à l’artiste du spectacle qui souhaite créer une structure centrée autour de son projet.
La plupart du temps, son choix se fera entre l’association et la micro-entreprise. Il nous semble donc pertinent dans cette partie consacrée à l’association culturelle de présenter l’exercice d’une activité de spectacle vivant sous forme de micro-entreprise, afin de le mettre en regard avec l’association.
Le régime de la micro-entreprise sera principalement adopté par les artistes qui ne sont pas en mesure d’obtenir le nombre d’heures suffisant pour accéder à l’intermittence ou par les artistes qui souhaitent avoir une pluriactivité.
L’auto-entreprise (renommée depuis micro-entreprise) a été créée en 2009 et remodelée plusieurs fois depuis cette date.
Même si le statut de la micro-entreprise présente des imperfections, il offre un espace de liberté sans précédent dans le droit français. Par sa simplicité, il ouvre la voie de la création d’entreprise à un public qui osait à peine y penser. Plus qu’une évolution juridique, il constitue un fait de société qui dépasse même le cadre un peu étroit du monde de l’entreprise.
Nous restons d’ailleurs dubitatifs sur le fait que l’auto-entrepreneur ait été renommé micro-entrepreneur (tout en gardant à peu près les mêmes caractéristiques). Nous pensons pourtant que le terme « auto » était nettement plus valorisant, car il renvoyait au fait de puiser en soi-même les ressources (financières, physiques, morales) nécessaires à la création d’une entreprise. Le terme « micro » renvoie à une image négative en insistant sur le caractère minuscule (négligeable ?) de l’entreprise.
Un peu rabaissant. Dommage…